Budget et subventions à Arnouville : petit compte-rendu
Lors du conseil municipal du 8 mai dernier ont été votés le budget et les reversions de subventions de la ville. Cette délibération est hautement politique car elle met en lumière les directions idéologiques, voire leur absence, de la ville.
Lors de la présentation du budget Monsieur Doll, adjoint aux finances, déplore le désengagement de l'Etat dans les collectivités locales. Les responsabilités incombant à la mairie augmentent mais les subventions de l'Etat diminuent. Il a aussi été dénoncé le désengagement de Val de France en matière de "sport" qui préfère désormais financer le sport de haut niveau et laisser le sport de loisirs au budget des mairies. Une augmentation d'impôts aura donc lieu cette année sur la commune pour tenir l'équilibre du budget mais aussi, rappelons-le, pour payer l'auto-augmentation de nos élus! Une analyse du budget montre de plus que le budget de subventions au sport dépasse celui alloué au CCAS (Commission Communale d'Action Sociale). Ceci en dit long sur l'intérêt apporté aux personnes en détresse sur la ville.
Les subventions aux associations ont donné lieu à de nombreux débats. Monsieur Cauro, tête de liste du rassemblement de la gauche, a dénoncé une subvention de 7000€ au club pétanque qui contrairement à d'autres associations, ne propose aucun encadrement pour la jeunesse. Le point d'orgue des débats a eu lieu lorsque l'opposition a demandé des détails sur les buts de chaque association. La majorité a été incapable de répondre clairement, avouant même sa totale ignorance. Madame Gauthier (PC) a dénoncé l'absence de ligne directrice d'attribution des subventions, ce qui laisse supposer une distribution plus par connivence que par intérêt commun de la ville.
Lors du conseil Monsieur Cauro a dénoncé les subventions à des associations ayant un positionnement religieux comme La Croix Bleue et l'association Assyro-Chaldéenne. Selon lui, cela va à l'encontre du principe de laïcité. La majorité a rétorqué que toutes les associations de cette nature avaient des visées d'aides sociales.
Toutes les associations visées par l'opposition lors de ce débat sont issues de la communauté Arménienne très implantée à Arnouville. Le débat n'est pas tant sur le plan religieux que sur le plan communautaire. La question sur la ville se pose plus en ces termes : Faut-il soutenir des communautés nationales dans la République? Faut-il intégrer ou assimiler? Le débat est ouvert mais le maire a tranché.
Frédéric Millet
Lors de la présentation du budget Monsieur Doll, adjoint aux finances, déplore le désengagement de l'Etat dans les collectivités locales. Les responsabilités incombant à la mairie augmentent mais les subventions de l'Etat diminuent. Il a aussi été dénoncé le désengagement de Val de France en matière de "sport" qui préfère désormais financer le sport de haut niveau et laisser le sport de loisirs au budget des mairies. Une augmentation d'impôts aura donc lieu cette année sur la commune pour tenir l'équilibre du budget mais aussi, rappelons-le, pour payer l'auto-augmentation de nos élus! Une analyse du budget montre de plus que le budget de subventions au sport dépasse celui alloué au CCAS (Commission Communale d'Action Sociale). Ceci en dit long sur l'intérêt apporté aux personnes en détresse sur la ville.
Les subventions aux associations ont donné lieu à de nombreux débats. Monsieur Cauro, tête de liste du rassemblement de la gauche, a dénoncé une subvention de 7000€ au club pétanque qui contrairement à d'autres associations, ne propose aucun encadrement pour la jeunesse. Le point d'orgue des débats a eu lieu lorsque l'opposition a demandé des détails sur les buts de chaque association. La majorité a été incapable de répondre clairement, avouant même sa totale ignorance. Madame Gauthier (PC) a dénoncé l'absence de ligne directrice d'attribution des subventions, ce qui laisse supposer une distribution plus par connivence que par intérêt commun de la ville.
Lors du conseil Monsieur Cauro a dénoncé les subventions à des associations ayant un positionnement religieux comme La Croix Bleue et l'association Assyro-Chaldéenne. Selon lui, cela va à l'encontre du principe de laïcité. La majorité a rétorqué que toutes les associations de cette nature avaient des visées d'aides sociales.
Toutes les associations visées par l'opposition lors de ce débat sont issues de la communauté Arménienne très implantée à Arnouville. Le débat n'est pas tant sur le plan religieux que sur le plan communautaire. La question sur la ville se pose plus en ces termes : Faut-il soutenir des communautés nationales dans la République? Faut-il intégrer ou assimiler? Le débat est ouvert mais le maire a tranché.
Frédéric Millet